DPE: quelles conséquences pour les logements énergivores
Qu’est-ce qu’un logement classé G ?
Un logement est classé G lorsqu'il présente une consommation énergétique très élevée, soit plus de 450 kWh/m² par an. Il s'agit de ce que l'on appelle des "passoires thermiques", des logements mal isolés qui nécessitent une grande quantité d’énergie pour être chauffés. Ces habitations sont non seulement coûteuses pour leurs occupants, mais elles ont aussi un impact environnemental significatif en raison de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le nouveau DPE : des critères renforcés
Avec la réforme du DPE, le mode de calcul a été harmonisé et fiabilisé. Désormais, il prend en compte cinq usages principaux : le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et les auxiliaires (ventilation, pompes, etc.). Cela permet une meilleure évaluation des performances réelles d’un logement.
De plus, le DPE est désormais opposable juridiquement, ce qui signifie qu’un locataire peut exiger des réparations ou des travaux si le classement énergétique ne correspond pas à la réalité.
Les conséquences pour les propriétaires
Les propriétaires de logements classés G sont directement concernés par des restrictions progressives mises en place par la loi Climat et Résilience :
- Depuis le 1er janvier 2023, il est interdit d’augmenter le loyer d’un logement classé G lors du renouvellement de bail ou d’une nouvelle mise en location.
- À partir du 1er janvier 2025, les logements classés G ne pourront plus être loués.
- Dès 2028, cette interdiction s’étendra aux logements classés F.
Ces obligations incitent fortement les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique afin de sortir leur bien de la catégorie des passoires thermiques.
Quelles solutions pour améliorer le classement énergétique ?
Pour améliorer la classification DPE d’un logement, plusieurs solutions existent :
- Améliorer l’isolation thermique : Isolation des murs, toitures, sols et fenêtres pour limiter les pertes de chaleur.
- Remplacer les systèmes de chauffage : Installer une pompe à chaleur ou une chaudière à haute performance énergétique.
- Optimiser la ventilation : Une bonne ventilation permet de limiter l’humidité et d’améliorer la performance énergétique globale.
- Utiliser des énergies renouvelables : Installation de panneaux solaires, chauffe-eau thermodynamique ou autres solutions écologiques.
Les aides financières disponibles
Pour encourager la rénovation énergétique, plusieurs dispositifs d’aides sont proposés :
- MaPrimeRénov’ : Aide financière destinée aux propriétaires pour réaliser des travaux de rénovation.
- Éco-prêt à taux zéro : Prêt sans intérêts pour financer des travaux d’amélioration énergétique.
- Certificats d’économie d’énergie (CEE) : Subventions accordées par les fournisseurs d’énergie.
- Aides locales et régionales : Certaines collectivités proposent des subventions complémentaires.
Impact pour les locataires
Les locataires vivant dans un logement classé G subissent des factures énergétiques élevées et un inconfort thermique, surtout en hiver. Grâce à la nouvelle réglementation, ils peuvent exiger des améliorations ou refuser de signer un bail pour un logement énergivore à partir de 2025.
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